06-21-2011, 10:32 AM
Voilà, le jour arrive...
Et je me souviens du soir où je suis descendu à Grenoble... des conversations par mail avec l'ancien proprio... de ma non connaissance de Grenoble... c'était en septembre 2009, je profitais de mon quart de place sncf pour filer te voir en Isère. Acceuilli à la gare de "Gre", je découvrais la grande ville (ah non merde je me plante de chapitre). Je suis arrivé, je t'ai vu, ce fut le coup de foudre. Ton petit haut en vinyl me faisait craquer. JE l'ai d'ailleurs craqué avec la banquette avant et au final ce petit top aura connu un destin fatal face à un 38 tonnes lancé à pleine allure. Après t'avoir examiné j'ai mangé une quiche et je suis rentré, de Grenoble à Chateaudun, de nuit, à la lueur des ampoules 6 volts, avec une belle fatigue accumulée. Parti vers 22h, arrivé vers 7h avec les croissants et une belle paire de valise sous les yeux, je t'ai garé à coté de mon ingrate mini.
Puis ce fut les ballades à droite à gauche, les trajets jusqu'à Paris avec sa circulation horrible pour une pauvre auto en embrayage centrifuge avec un laché de pied gauche optimiste. Le regard des autres automobilistes sur cette vieille auto filant à toute allure, peinant à doubler les poids lourds, avec son bruit de clignotants à faire compléxer une centrale d'avertissement d'oubli d'extinction de ceinture de sécurité de nuit avec une porte ouverte sur une Corvette. CLING CLANG CLIUNG CLANG CLONG CLING avec bruit adaptatif au régime moteur. Les facéties du 6 volts... Parlons en, l'éclairage... je suis en plein phare là ? merde ça éclaire rien... bon je remonte la ligne d'éclairage on vera bien... merde je suis à toc... sortez les PETZL les gars ! Et le chauffage... qu'est ce que j'ai pu me cailler au retour de Gre punaise ! il n'y avait pas les taules de chauffage et de temps en temps la tringle de chauffage venait cogner contre le volant moteur DRIIAANG ! Je me rappelle j'avais du enlever la doublure de ma parka pour la mettre autour de mes jambes... Comme en Elise de nuit l'hiver décapoté avec le moteur de soufflerie dans le sac.
Et l'arrachage de capote... un mois sans capote sur ma pauvre vieille titine. Arrachée par ce poids lourd croisé alors ue fierement je me disait "d'enfer je suis à 90 !" (les 135 ça tire) et WOUsh j'ai vu la lumière, et la capote dans le retro, loin, loin, loin. La commande d'une nouvelle, l'arrivée de la mauvaise, le montage de la mauvaise, merde c'est la mauvaise, le demontage de la mauvaise, le renvoi de la mauvaise, l'appel de la boite "mais elle est toute niquée la capote" "ben oui, c'était la mauvaise j'ai voulu en faire une bonne", le renvoi de la bonne, le montage de la bonne. Pfiou, un mois avec un parasol Heineken sur l'auto, genre...
Puis il y a eu la préparation de la Corse. Vaste aventure un peu dingue... Faire Chateaudun par la RN7 et morceaux décentralisés, prendre le ferry et rejoindre la plage de Fortaleza. Latente Quechua Base 4,2 avec les sandow sur la malle de coffre, le siège auto de Finn sanglé dans la banquette, la grosse valise à roulettes, le sac à dos porte bébé, le sac de marche, 10 jours de bouffe en cageot. J'avais même construit un cailleboti pour l'occasion, changé les 4 peuneus, fait la vidange, lavé le pare brise, mais il manquait quelque chose, mais quoi ? Ah une bobine d'allumage, des vis patinés, un doigt d'allumeur. Arret forcé à Aix en Provence, prise de connaissance avec la bonne volonté et l'incroyable compétence des mécaniciens de la marque au chevron pour la methode de résolution tactique d'une bete panne d'allumage "ah ben on a changé toutes les ampoules et ça demarre toujours pas" Bref... Les délais étaient ce qu'ils étaient, nous avons embarqué dans le ferry avec tout ce qu'il y avait comme chargement en mode sherpa. 10 jours de Corse à pied.
Le retour fut tout aussi épique, toujours en panne après 10 jours, une remonté par l'A75 à fair la course à 30 à l'heure voie véhicules lents.
Puis il y a eu la neige. Donc utilisation exclusive de la Yaris et ses peuneus neige (si si ça marche) et encore une fois j'étais le seul au boulot.
Enfin au printemps, le redemarrage impossible sous perfusion au chargeur, la remise en route, le plaisir de rouler tous les jours, de trajeter avec au boulot, "c'est à toi la vieille grise?" "mon père en avait une" (grand classique celle là).
Puis il a fallut se resoudre à la revendre, ramener des pepettes, maison, opération des yeux, carburant à 10 balles toussa quoi... Dans une heure tu ne seras plus dans mon jardin, tu rouleras vers Compiegne, pour une nouvelle vie et le bonheur d'un nouveau deuchiste.
A moins que ça ne fasse comme les 3 autres qui sont venus la voir avant avec des "oui oui je vous la prends" ou des "mon père en avait une" (je vous l'avait dit grand classique... Dieudonné aurait pu en faire un sketch), les "ok je vous en propose 10 balles et un Mars". Je n'ai pas eu de propositions d'echange contre des quads, ça change...
Bref... snif
Et je me souviens du soir où je suis descendu à Grenoble... des conversations par mail avec l'ancien proprio... de ma non connaissance de Grenoble... c'était en septembre 2009, je profitais de mon quart de place sncf pour filer te voir en Isère. Acceuilli à la gare de "Gre", je découvrais la grande ville (ah non merde je me plante de chapitre). Je suis arrivé, je t'ai vu, ce fut le coup de foudre. Ton petit haut en vinyl me faisait craquer. JE l'ai d'ailleurs craqué avec la banquette avant et au final ce petit top aura connu un destin fatal face à un 38 tonnes lancé à pleine allure. Après t'avoir examiné j'ai mangé une quiche et je suis rentré, de Grenoble à Chateaudun, de nuit, à la lueur des ampoules 6 volts, avec une belle fatigue accumulée. Parti vers 22h, arrivé vers 7h avec les croissants et une belle paire de valise sous les yeux, je t'ai garé à coté de mon ingrate mini.
Puis ce fut les ballades à droite à gauche, les trajets jusqu'à Paris avec sa circulation horrible pour une pauvre auto en embrayage centrifuge avec un laché de pied gauche optimiste. Le regard des autres automobilistes sur cette vieille auto filant à toute allure, peinant à doubler les poids lourds, avec son bruit de clignotants à faire compléxer une centrale d'avertissement d'oubli d'extinction de ceinture de sécurité de nuit avec une porte ouverte sur une Corvette. CLING CLANG CLIUNG CLANG CLONG CLING avec bruit adaptatif au régime moteur. Les facéties du 6 volts... Parlons en, l'éclairage... je suis en plein phare là ? merde ça éclaire rien... bon je remonte la ligne d'éclairage on vera bien... merde je suis à toc... sortez les PETZL les gars ! Et le chauffage... qu'est ce que j'ai pu me cailler au retour de Gre punaise ! il n'y avait pas les taules de chauffage et de temps en temps la tringle de chauffage venait cogner contre le volant moteur DRIIAANG ! Je me rappelle j'avais du enlever la doublure de ma parka pour la mettre autour de mes jambes... Comme en Elise de nuit l'hiver décapoté avec le moteur de soufflerie dans le sac.
Et l'arrachage de capote... un mois sans capote sur ma pauvre vieille titine. Arrachée par ce poids lourd croisé alors ue fierement je me disait "d'enfer je suis à 90 !" (les 135 ça tire) et WOUsh j'ai vu la lumière, et la capote dans le retro, loin, loin, loin. La commande d'une nouvelle, l'arrivée de la mauvaise, le montage de la mauvaise, merde c'est la mauvaise, le demontage de la mauvaise, le renvoi de la mauvaise, l'appel de la boite "mais elle est toute niquée la capote" "ben oui, c'était la mauvaise j'ai voulu en faire une bonne", le renvoi de la bonne, le montage de la bonne. Pfiou, un mois avec un parasol Heineken sur l'auto, genre...
Puis il y a eu la préparation de la Corse. Vaste aventure un peu dingue... Faire Chateaudun par la RN7 et morceaux décentralisés, prendre le ferry et rejoindre la plage de Fortaleza. Latente Quechua Base 4,2 avec les sandow sur la malle de coffre, le siège auto de Finn sanglé dans la banquette, la grosse valise à roulettes, le sac à dos porte bébé, le sac de marche, 10 jours de bouffe en cageot. J'avais même construit un cailleboti pour l'occasion, changé les 4 peuneus, fait la vidange, lavé le pare brise, mais il manquait quelque chose, mais quoi ? Ah une bobine d'allumage, des vis patinés, un doigt d'allumeur. Arret forcé à Aix en Provence, prise de connaissance avec la bonne volonté et l'incroyable compétence des mécaniciens de la marque au chevron pour la methode de résolution tactique d'une bete panne d'allumage "ah ben on a changé toutes les ampoules et ça demarre toujours pas" Bref... Les délais étaient ce qu'ils étaient, nous avons embarqué dans le ferry avec tout ce qu'il y avait comme chargement en mode sherpa. 10 jours de Corse à pied.
Le retour fut tout aussi épique, toujours en panne après 10 jours, une remonté par l'A75 à fair la course à 30 à l'heure voie véhicules lents.
Puis il y a eu la neige. Donc utilisation exclusive de la Yaris et ses peuneus neige (si si ça marche) et encore une fois j'étais le seul au boulot.
Enfin au printemps, le redemarrage impossible sous perfusion au chargeur, la remise en route, le plaisir de rouler tous les jours, de trajeter avec au boulot, "c'est à toi la vieille grise?" "mon père en avait une" (grand classique celle là).
Puis il a fallut se resoudre à la revendre, ramener des pepettes, maison, opération des yeux, carburant à 10 balles toussa quoi... Dans une heure tu ne seras plus dans mon jardin, tu rouleras vers Compiegne, pour une nouvelle vie et le bonheur d'un nouveau deuchiste.
A moins que ça ne fasse comme les 3 autres qui sont venus la voir avant avec des "oui oui je vous la prends" ou des "mon père en avait une" (je vous l'avait dit grand classique... Dieudonné aurait pu en faire un sketch), les "ok je vous en propose 10 balles et un Mars". Je n'ai pas eu de propositions d'echange contre des quads, ça change...
Bref... snif