Toyota Land Cruiser

[Tib]

Je profite du début de ma pause déjeuner (je n'écris donc pas durant mon temps de travail, au sens propre du terme, pour vous rassurer) pour vous relater ce chouette article américain qui fait suite à un événement organisé par Toyota, réunissant 6 générations de Land Cruiser. Un véhicule mythique, dont nous parlons souvent sur le FAR, mais qui n'a pas encore (en tout cas je n'ai pas trouvé) son sujet dédié.

Toyota a tout récemment présenté le Land Cruiser Heritage Edition, célébrant les 60 ans de ce modèle coiffant la gamme du constructeur nippon :



Commençons par le dernier né, millésime 2019, motorisé - USA obligent - par un V8 essence atmosphérique de 381 chevaux, identifiable grâce à ce logo à la typographie délicieusement rétro directement reprise de son ancêtre FJ55 :



L'engin, version restylée du VDJ 200 lancé en 2005, présente des aptitudes au tout-terrain assez exceptionnelles au regard de son gabarit :





Evolution moins anecdotique qu'il n'y paraît, la glacière logée dans l'accoudoir avant a disparu, profitant au volume utile de ce vide-poches désormais gigantesque :



La console centrale regroupe l'ensemble des commandes de la transmission de ce "vrai" 4x4 (gammes longue et courte, blocage mécanique des 3 différentiels, gestion des assistances électroniques diverses...) :



Toyota a pris soin d'améliorer la finition de son vaisseau amiral, dont la version présentée ci-dessus offre de jolies surpiqûres sur un cuir de très grande qualité (loin des cuirs japonais habituellement peu flatteurs à l’œil et au toucher).

La modularité n'évolue pas, l'engin proposant toujours 7 vraies places, dont 2 sièges escamotables dans le coffre (en France, une version 5 places est également disponible en option gratuite) :



Depuis le siège conducteur, la montée en gamme se traduit par un nouveau volant mixte cuir - bois mat, un combiné d'instruments mis à jour et une navigation désormais en 3D (enfin !) et tactile :







Aux dires de l'essayeur - américain, de surcroît - le comportement routier est encore mollasson, le pachyderme étant toujours sujet à une importante prise de roulis. A croire que c'est l'incontournable rançon d'un croisement de ponts réussi en hors-piste...

La naissance du dernier rejeton est l'occasion d'une belle photo de famille :