Bonus écologique et prime à la conversion
#16
(04-03-2019, 04:22 PM)Tib a écrit :
(04-03-2019, 03:05 PM)lsp_sebboss a écrit : Rien à voir, encore que...

Un peu, si. Parce que le coût du travail est trop élevé en France / le coût du travail est trop bas en Chine et le coût du transport maritime trop bas, on envoie des denrées à l'autre bout du monde pour une transformation sans grande valeur ajoutée. Ce sont des emplois locaux en moins, de la pollution en plus. J'en discutais il y a quelques années avec un gars de l'ONF croisé en forêt dans mon coin, c'est le cas de 80% des chênes de la forêt d'Orléans : ils sont débités en France, envoyés en Chine pour être transformés, et réimportés pour être vendus en Europe.

y a aussi la mode du moment imposée par les financeurs (analyste et banquiers de tout genre) : pour schématiser si tu ne délocalises pas : pas de financement ou plus cher...



quand le client final sera prêt à payer le vrai cout du transport (vrai dans le sens sans dumping divers et varié), on commencera à relocaliser.





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#17
(04-03-2019, 02:55 PM)Tib a écrit : Un exemple résume à lui seul la politique des transports en France.



Je suis sur le cul ! Et le gars qui se pointe tranquille sur Twitter pour relater son "exploit" publiquement Retard
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#18
En lisant son tweet, j'ai eu envie de vomir. Tout ça parce qu'il habite Quimper. Alors qu'il y a un aéroport à Brest, bien desservi et avec piste équipée "tous temps" (ce qui n'est pas le cas de Quimper). Mais à Quimper il y a le TGV.



C'est proprement affligeant, et ça se prétend "nouveau monde" : il n'y a pas plus "ancien monde" comme réaction je trouve, que d'utiliser son statut public pour orienter des décisions à des fins personnelles.



Au-delà de la faute politique, c'est aussi la parfaite illustration du drame français, avec la SNCF comme avec Air France :

- d'un côté, l'Etat actionnaire demande toujours plus de concurrence, de privatisation, de dividendes, en imposant à ces boîtes de travailler selon des logiques privées (ce que je trouve plutôt sain)

- d'un autre côté, l'Etat utilise son statut d'actionnaire pour imposer à ces boîtes des choix politiques qui vont à l'encontre d'une logique de marché, à des fins purement personnelles (je pense aux arrêts de TGV à Ruffec, par exemple, à l'aéroport de Brive pour les Chirac, et j'en passe)



Affligeant. Et après ils s'étonnent que les français n'aillent plus voter et n'aient plus foi en leurs élus...
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#19
En même temps lui il se traîne une belle casserole avec les mutuelles de Bretagne... On voit bien que les relations, ça fait avancer les choses.
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Atteindre :