<!--QuoteBegin-Hugues VD+28.07.2005 à 10:12--></div><table border='0' align='center' width='95%' cellpadding='3' cellspacing='1'><tr><td>
QUOTE (Hugues VD @ 28.07.2005 à 10:12)</td></tr><tr><td id='QUOTE'><!--QuoteEBegin--> Il était chaud bouillant à cette époque. Avant même le premier grand-prix, il avait prévenu les tenors du plateau en commençant par Schumacher, en disant des trucs du genre : "je ne crains rien ni personne, j'y vais, et après on discute. L'intimidation et les bons, j'men fous !". <!--QuoteEnd--> </td></tr></table><div class='postcolor'> <!--QuoteEEnd-->
Schumacher lui avait d'ailleurs rendu hommage :
"Samedi 14 avril 2001 - Deux semaines après avoir animé le spectacle au Grand Prix du Brésil, le colombien Juan Pablo Montoya se retrouve toujours au coeur de toutes les conversations à Imola.
Peu importe ses ennuis de moteur d'hier, qui l'ont relégué au dernier rang de la séance libre du vendredi, son dépassement au dépens de Michael Schumacher fait encore l'objet de grands cris d'admiration et lui a procuré, presque instantanément, un endossement populaire que plusieurs pilotes mettent des années à atteindre. Est-ce exagéré? Prématuré?
Il faut comprendre, au départ, que la F1 fait l'objet d'un suivi très différent de bien d'autres sports. Certes, les championnats, les victoires et les records tiennent une place importante dans l'appréciation des amateurs. Mais ce que l'on retient surtout, année après année, ce sont des exploits ou des incidents bien précis, qui souvent n'ont rien à voir avec les statistiques ou les classements.
Tenez, le plus bel exemple est la fameuse bataille roues contre roues entre Gilles Villeneuve et René Arnoux, à Dijon, en 1979. Tout le monde en parle encore mais combien se rappellent que le gagnant de la course fut Jean-Pierre Jabouillle et que le grand duel Villeneuve-Arnoux n'avait que la 2e position comme enjeu? Qui peut dire rapidement, sans se tromper, combien de victoires Villeneuve avait remporté cette année-là?
Depuis son tout premier chapitre, l'histoire de la F1 a été marquée par des héros. Certains furent largement titrés, d'autres moins. Certains ont établi de nombreux records, d'autres sont morts prématurément. Ces héros, cependant, ont tous en commun d'avoir grandement enflammé la passion des amateurs du monde entier de par leur talent, leur maîtrise et surtout, leur audace.
Personne ne sait où en sera Montoya dans sa carrière de pilote, dans cinq ou dix ans d'ici. Mais on se rappellera toujours qu'à son 3e Grand Prix seulement, il avait fait la grimace au meilleur pilote du moment, qu'il avait osé confronter directement celui que redoutaient tant d'autres de ses confrères. Ce genre d'exploit ne s'inscrit pas dans les livres; il s'imprime directement sur le coeur...
Schumacher confirme
D'ailleurs, il ne peut y avoir plus belle forme de consécration que les différents commentaires émis par Michael Schumacher à propos de Montoya, depuis la course du Brésil.
Tantôt "élogieux", tantôt incisif, il est facile de comprendre que le champion en titre voit dans le pilote colombien un futur rival de taille. "Montoya n'a aucun respect pour les autres pilotes, ce que je n'avais pas non plus à mes débuts", a-t-il admis au magazine britannique Autosport. "Et c'est bien ainsi".
Puis, il ajoute: "C'est très bon d'avoir des gens comme lui en F1. Ils élèvent le sport à un niveau supérieur. Ils attirent l'attention. Je suis heureux qu'un gars comme lui s'amène et fasse aussi bien. C'est aussi un bon coureur, comme en fait foi son dépassement au Brésil. J'aime ce genre de gars, avec qui on peut avoir de bonnes batailles". (Bertrand Houle)
Source :
http://www.rds.ca/f1/chroniques/116970.html