02-25-2004, 12:28 PM
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Et voilà, il fait plutôt beau, donc hier après midi, adieu boulot et bonjour monsieur Ducati.
Comme prévu la S4R m’attend… mais hélas elle n’est pas rodée. Tant pis, je serais encore plus cool avec elle, mais je vais déjà voir un peu ce que ça donne …
Démarrage, le bruit est sympa, un peu moins grave que celui de la Tuono que j’ai démarré 2 minutes avant.
En fait c’est un bruit très ducat, avec un niveau sonore élevé mais pas excessif (pot d’origine).
J’enfourche la moto qui n’est vraiment pas grande, le réservoir et petit et fin, et j’ai les pieds bien parterre (là encore rien à voir avec la Tuono, une moto de grand)
Par contre dès les premiers mètres je me rend compte que le guidon est vraiment bas, et je me retrouve donc vraiment avec une position penchée en avant, sans doute pas si loin de celle de sportives cools (mon ancien ZX6R par exemple), et donc assez différente de celle de mon Z1000 (position plus droite)
De la même façon, les calles pieds sont assez haut et en arrières, là encore un peu plus que sur mon Z1000 qui propose pourtant déjà une position de jambe assez sportive pour un roadster.
En sortant de chez le concess, je dois faire un peu de ville, et c’est donc l’occasion d’avoir un premier contact avec l’embrayage à sec qui ne pose aucun problème, même si la commande est ferme. Le moteur demande d’être mis un peu dans les tours pour partir, mais ensuite ça part bien… mais de toute façon j’y vais en douceur. Les rapports s’enchaînent sans soucis, et le moteur vibrant à bas régime reste quand même assez souple et permet de reprendre (en y allant en douceur) vers 2000 tours sur les premiers rapport.
La route devient enfin plus large et se dégage et je passe tous les rapports pour me retrouver en 6ième, et je fais évoluer la moto autour de 3-4000 tours pour finir de faire chauffer tranquillement le moteur. J’en profite pour tester des reprise progressive à ces régimes pour m’apercevoir que ça réagit tout de suite à la remise des gaz, mais avec des vibrations et une rugosité très italienne.
10 km, 20 km…. Le moteur est bien chaud, je fais de nouvelles remise de gaz jusqu'à 5-6 000 tours. (toujours en 6ième)
Sous 3000 ce n’est pas la peine…. Ensuite entre 3 000 et 5 000 ça repart bien et franchement, mais avec ces vibrations et cette rugosité très (trop) prononcée (sans doute du au moteur non rodé car ce n’était pas le cas sur la ST4S ).
Passé les 5000 le moteur semble se libérer, et devient beaucoup plus fluide, et il part avec force dans une puissante monté en régime que je stop rapidement pour ne pas abuser de ce moteur encore en rodage…
La 6ième tire assez long (111km/h à 4 000 tours), plus long qu’un Z1000 et un peu moins qu’un ST4S, équipé du même moteur.
Par la suite ma route s’agrémente de rond point (pris en douceur) d’un peu plus de virage , de réaccélérations, de dépassements, tout cela me permettant d’utiliser la moto sur les différents rapport (en se limitant toujours à environ 6000 tours).
On profite déjà à ces régimes d’une vigeur bien agréable, qui rend la moto efficace et amusante, et en 3ième par exemple, ça repart déjà très très franchement. Le moteur passé les 5000 tours semble vraiment vouloir prendre avec beaucoup de force et de plaisir le reste des ses tours… (mais ce sera pour une prochaine fois)
Au niveau chassis, les conditions ne m’ont pas permis de profiter de toutes ses qualités (à cause de routes non adaptées, de pneu non rodé et d’une chaussé incertaine) mais on sent et on apprécie déjà sa rigueur, sa rigidité et son agilité. La moto est légère ,la mise sur l’angle est évidente et sa tenu de cap est impeccable.
Niveau suspension, la moto fait preuve d’une réelle fermeté, mais relativement agréable. (elles sont encore un peu plus ferme que sur la Z1000). les défauts et ‘obstacles’ de la route son absorbés assez séchement, mais efficacement.
De la même façon, en phase de freinage, freinage qui est progressif mais francs (la encore un peu plus que celui du Z1000) , la fourche s’enfonce un peu, mais avec contrôle et faible amplitude.
Sur le retour, je reprend un rythme de croisière en 6ième pour tester à nouveau les reprises et le confort de la moto en tenant un bon rythme (150-160km/h)
Bonne surprise car j’ai trouvé une moto douce (car moteur au dessus de 5000 tours) avec une tenu de route et de cap impeccable, et enfin avec une protection étonnante, du à ma position naturellement assez couché et la petite bulle d’origine. Ainsi le buste est protégé et la tête ne subit que quelques rare turbulence. Dans ces conditions, c’est une vraie petit GT… d’autant que les remise de gaz se suive d’une reprise fluide mais net et très vigoureuse.
Aller, c’est fini pour aujourd’hui et après ces 50-60 kilomètres je me suis déjà pas mal habitué à cette moto (sauf l’embrayage qui en ville commence à faire souffrir ma main gauche ! ! ! !)
Donc en conclusion, le S4R, c’est un roadster avec un chassi excellent (mais à tester comme il se doit une prochaine fois) et un moteur qui allie une certaine douceur mais avec toutes les qualités et le caractère d’un vrai bicylindre, le tout avec une position, une architecture et des suspensions très sport qui le place clairement comme l’un des plus sportifs des roadsters.
Voilà encore une ducat que j’ai conduit avec plaisir…. Merci monsieur Ducat.
Et voilà, il fait plutôt beau, donc hier après midi, adieu boulot et bonjour monsieur Ducati.
Comme prévu la S4R m’attend… mais hélas elle n’est pas rodée. Tant pis, je serais encore plus cool avec elle, mais je vais déjà voir un peu ce que ça donne …
Démarrage, le bruit est sympa, un peu moins grave que celui de la Tuono que j’ai démarré 2 minutes avant.
En fait c’est un bruit très ducat, avec un niveau sonore élevé mais pas excessif (pot d’origine).
J’enfourche la moto qui n’est vraiment pas grande, le réservoir et petit et fin, et j’ai les pieds bien parterre (là encore rien à voir avec la Tuono, une moto de grand)
Par contre dès les premiers mètres je me rend compte que le guidon est vraiment bas, et je me retrouve donc vraiment avec une position penchée en avant, sans doute pas si loin de celle de sportives cools (mon ancien ZX6R par exemple), et donc assez différente de celle de mon Z1000 (position plus droite)
De la même façon, les calles pieds sont assez haut et en arrières, là encore un peu plus que sur mon Z1000 qui propose pourtant déjà une position de jambe assez sportive pour un roadster.
En sortant de chez le concess, je dois faire un peu de ville, et c’est donc l’occasion d’avoir un premier contact avec l’embrayage à sec qui ne pose aucun problème, même si la commande est ferme. Le moteur demande d’être mis un peu dans les tours pour partir, mais ensuite ça part bien… mais de toute façon j’y vais en douceur. Les rapports s’enchaînent sans soucis, et le moteur vibrant à bas régime reste quand même assez souple et permet de reprendre (en y allant en douceur) vers 2000 tours sur les premiers rapport.
La route devient enfin plus large et se dégage et je passe tous les rapports pour me retrouver en 6ième, et je fais évoluer la moto autour de 3-4000 tours pour finir de faire chauffer tranquillement le moteur. J’en profite pour tester des reprise progressive à ces régimes pour m’apercevoir que ça réagit tout de suite à la remise des gaz, mais avec des vibrations et une rugosité très italienne.
10 km, 20 km…. Le moteur est bien chaud, je fais de nouvelles remise de gaz jusqu'à 5-6 000 tours. (toujours en 6ième)
Sous 3000 ce n’est pas la peine…. Ensuite entre 3 000 et 5 000 ça repart bien et franchement, mais avec ces vibrations et cette rugosité très (trop) prononcée (sans doute du au moteur non rodé car ce n’était pas le cas sur la ST4S ).
Passé les 5000 le moteur semble se libérer, et devient beaucoup plus fluide, et il part avec force dans une puissante monté en régime que je stop rapidement pour ne pas abuser de ce moteur encore en rodage…
La 6ième tire assez long (111km/h à 4 000 tours), plus long qu’un Z1000 et un peu moins qu’un ST4S, équipé du même moteur.
Par la suite ma route s’agrémente de rond point (pris en douceur) d’un peu plus de virage , de réaccélérations, de dépassements, tout cela me permettant d’utiliser la moto sur les différents rapport (en se limitant toujours à environ 6000 tours).
On profite déjà à ces régimes d’une vigeur bien agréable, qui rend la moto efficace et amusante, et en 3ième par exemple, ça repart déjà très très franchement. Le moteur passé les 5000 tours semble vraiment vouloir prendre avec beaucoup de force et de plaisir le reste des ses tours… (mais ce sera pour une prochaine fois)
Au niveau chassis, les conditions ne m’ont pas permis de profiter de toutes ses qualités (à cause de routes non adaptées, de pneu non rodé et d’une chaussé incertaine) mais on sent et on apprécie déjà sa rigueur, sa rigidité et son agilité. La moto est légère ,la mise sur l’angle est évidente et sa tenu de cap est impeccable.
Niveau suspension, la moto fait preuve d’une réelle fermeté, mais relativement agréable. (elles sont encore un peu plus ferme que sur la Z1000). les défauts et ‘obstacles’ de la route son absorbés assez séchement, mais efficacement.
De la même façon, en phase de freinage, freinage qui est progressif mais francs (la encore un peu plus que celui du Z1000) , la fourche s’enfonce un peu, mais avec contrôle et faible amplitude.
Sur le retour, je reprend un rythme de croisière en 6ième pour tester à nouveau les reprises et le confort de la moto en tenant un bon rythme (150-160km/h)
Bonne surprise car j’ai trouvé une moto douce (car moteur au dessus de 5000 tours) avec une tenu de route et de cap impeccable, et enfin avec une protection étonnante, du à ma position naturellement assez couché et la petite bulle d’origine. Ainsi le buste est protégé et la tête ne subit que quelques rare turbulence. Dans ces conditions, c’est une vraie petit GT… d’autant que les remise de gaz se suive d’une reprise fluide mais net et très vigoureuse.
Aller, c’est fini pour aujourd’hui et après ces 50-60 kilomètres je me suis déjà pas mal habitué à cette moto (sauf l’embrayage qui en ville commence à faire souffrir ma main gauche ! ! ! !)
Donc en conclusion, le S4R, c’est un roadster avec un chassi excellent (mais à tester comme il se doit une prochaine fois) et un moteur qui allie une certaine douceur mais avec toutes les qualités et le caractère d’un vrai bicylindre, le tout avec une position, une architecture et des suspensions très sport qui le place clairement comme l’un des plus sportifs des roadsters.
Voilà encore une ducat que j’ai conduit avec plaisir…. Merci monsieur Ducat.
Quand je peux pas prendre la moto... je prend la fazer