Le carrossier italien
Touring propose depuis 7 ans (et au compte-gouttes) l'Alfa Romeo Disco Volante, basée sur la 8C (qui, au passage et du haut de ses 14 ans, n'a pas pris une ride selon moi) :
Parce que finalement, une auto italienne, c'est quoi ? C'est deux éléments essentiels indissociables selon moi :
- une ligne
- une voix
L'auto a d'abord été présentée sous forme de concept-car, au salon de Genève en 2012. Voilà que 7 ans après, je découvre cette pure beauté, au détour d'un article.
Cette robe verte et or ne lui rend pas spécialement justice je trouve, mais tout de même, c'est beau :
La carrosserie Touring est née en Italie en 1926, et a habillé les plus grands noms de l'automobile italienne : Ferrari, Lamborghini, Alfa Romeo... La dénomination "Disco Volante" fait écho au modèle dévoilé en 1952, dont les lignes intemporelles flattent encore les sens aujourd'hui :
Touring est ni plus ni moins que l'inventeur du concept de châssis "Superleggera", dès les années 30. Cette innovation a fait la renommée de l'entreprise, et tous les constructeurs rêvaient de cette plateforme pour bâtir leurs modèles de compétition. Une sorte d'interprétation "à l'italienne" de la maxime de Colin Chapman, "light is right", avec près de 30 ans d'avance...
Au départ, l'idée même de cette réinterprétation moderne de la Disco Volante de 1952 est venue d'un collectionneur, inconditionnel d'Alfa Romeo. Il a su convaincre le carrossier de tenter l'aventure, à grand renfort de finances généreuses, et d'en assembler quelques exemplaires pour lui et ses potes. L'auto a été commercialisée pour environ 600 000 euros.
Le cahier des charges de l'auto a vu figurer en tête de liste l'aérodynamisme : la carrosserie devait obligatoirement être fluide, en hommage à son illustre aînée.
La carrosserie est entièrement composée d'aluminium.
Impossible de savoir combien d'exemplaires auront finalement été assemblés. Une chose est sûre : Clarkson l'a essayée, et a déclaré que c'était l'auto la plus mélodieuse qu'il ait jamais croisée. Ça pose le débat.