F1: Les raisons de la colère.
#1
On est appremment passé pas loin de la fronde hier, à INTERLAGOS. La raison, une disposition du nouveau réglement qui impose un seul type de pneumatique pluie par week-end de course.
Or, si le manufacturier parie sur des intermédiaires et que des trombes d'eau s'abattent sur la piste, le sportif ne deviendra plus un poisson pilote mais le dindon d'une farce susceptible de l'envoyer dans le décor... D'un autre côté, jouer la sécurité en alignant systématiquement des pluies, c'est hypothéquer ses chances en cas de bitume tout juste humide... Et le but, c'est quand même de gagner...

Les arguments de chacun sont, semble-t-il, frappés du sceau du bon sens. Mais l'imposition du choix unique s'inscrit dans une volonté de réduire les coûts, volonté mise en veilleuse depuis la reculade sur les puces. Et c'est là que l'on peut s'interroger sur les véritables motivations des raleurs, menés et remontés par McLAREN. On va bientôt faire le bilan du nouveau format des Grands Prix et DENNIS est farouchement opposé à ce dernier. Requinqué par le sursis accordé à l'électronique il ouvre sans doute ce second front des gommes avec le secret espoir de revenir, à l'usure, au statu quo ante.

N'empêche que rien n'a été réglé pour les prochaines qualifs. Si l'averse tropicale innonde le circuit, la menace du boycott, brandie hier, resurgira-t-elle ?...
<i>" En politique, une absurdité n'est pas un obstacle " </i> Napoléon Bonaparte.
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