11-03-2002, 08:07 PM
Si l’on veut déchiffrer l’objet moto à travers une phénoménologie psychanalytique, on trouvera facilement que le réservoir/testicules, est rempli d’essence/sperme, à fin d’éjaculation/échappement, que les battements des pistons dans le moteur sont autant de pénétrations rythmées, dosées par des rotations de la poignée de gaz évoquant la masturbation masculine. En plus d’être un objet phallique, la moto rejoint l’objet femme : l’entrejambe du pilote est en appui sur le réservoir, aux formes arrondies et galbées. On se tient en avant, sur les poignées, afin de maintenir le cap, comme on tiendrait une femme étreinte, enserrée de surcroît entre les jambes. Les motos savent se faire apprécier pour les bruits/cris qu’émettent les moteurs « en pleines douleurs ». Elles fument/suent de leur effort. L’association avec la femme rejoint celle, pressentie par Freud, avec l’automobile : « la voiture serait une vulve, une concavité femelle, douce et accueillante comme une épouse, svelte et captivante comme une maîtresse, bouleversante de virginité quand on vous la livre toute neuve, et plus tard, émouvante malgré ses rayures, encore séduisante, quoiqu’il serait peut-être temps d’en changer. C’est allongé, ferme, plein de courbes, caressant, spectaculaire, obéissant, fidèle, virant, pénétrable, doux et chaud à l’intérieur » (De Biasi, Pierre-Marc, « Les nouveaux transports amoureux », in Cahiers de Médiologie n°12). Enfin, autos comme motos sont des engins de vitesse, notion que l’on peut associer à la performance sexuelle.
PS : C'est pas moi, hein ! Je suis pas frustré à ce point là !
PS : C'est pas moi, hein ! Je suis pas frustré à ce point là !
![[Image: signature.gif]](http://ducatboy.free.fr/signature.gif)