05-13-2002, 02:38 PM
Communiqué AFP :
"L'écurie de Formule 1 Ferrari, ainsi que ses pilotes Michael Schumacher et Rubens Barrichello, ont été convoqués pour le 26 juin à Paris devant le Conseil mondial du sport automobile suite aux "incidents" qui ont marqué la fin du Grand Prix d'Autriche dimanche.
Dans un communiqué, la Fédération internationale de l'automobile (FIA), qui a pris l'initiative de cette convocation, a précisé lundi que celle-ci faisait "suite à l'incident qui s'est produit lors du dernier tour du Grand Prix d'Autriche et aux incidents survenus lors de la cérémonie de podium".
Dimanche, à quelque mètres de l'arrivée du Grand Prix, le Brésilien Barrichello, qui avait mené toute la course à bord de sa Ferrari, a laissé passer, sur ordre de ses directeurs d'écurie, son équipier, l'Allemand Michael Schumacher afin que celui-ci, en tête du championnat du monde des pilotes, puisse marquer un maximum de points, 10 au lieu des 6 alloués à la 2e place.
Cette manoeuvre a immédiatement provoqué une bronca des spectateurs. Conspué, Schumacher a symboliquement laissé Barrichello monter sur la plus haute marche du podium et l'a désigné comme le "vainqueur moral" de la course en lui remettant la coupe destinée au gagnant.
Le jeu d'équipe de Ferrari a également été unanimement condamné comme un déni de justice sportive par l'ensemble des commentateurs et la presse mondiale dénonçait lundi l'attitude "honteuse" de la Scuderia.
La décision de Ferrari de demander au Brésilien Rubens Barrichello de laisser à l'Allemand Michael Schumacher la victoire dans le Grand Prix d'Autriche, dimanche sur le A1 Ring à Spielberg, a eu des précédents en Formule 1.
Les règlements de la FIA n'interdisent pas spécifiquement les consignes d'équipe en Formule 1. "Il est parfaitement légitime pour une équipe de décider qu'un de ses pilotes se bat pour le titre et que l'autre l'aide", a déjà statué dans le passé le Conseil mondial.
La levée de boucliers consécutive au Grand Prix d'Autriche semble néanmoins avoir convaincu la FIA qu'elle ne pouvait ignorer ces "incidents" à un moment où la Formule 1 pâtit à la fois d'une crise parmi ses parraineurs et d'une baisse d'audience des retransmissions télévisées.
La domination sans partage de Ferrari en Grand Prix depuis le début de la saison, celle notamment de Michael Schumacher, vainqueur de 5 des 6 épreuves déjà courues, explique au moins en partie cette désaffection du public.
Que, dans ce contexte, "l'ogre" allemand ait empoché une 58e victoire en Grand Prix au détriment du petit "Rubinho" qui n'en compte qu'une à son palmarès, n'a pas contribué à redorer le blason de la compétition.
"L'écurie de Formule 1 Ferrari, ainsi que ses pilotes Michael Schumacher et Rubens Barrichello, ont été convoqués pour le 26 juin à Paris devant le Conseil mondial du sport automobile suite aux "incidents" qui ont marqué la fin du Grand Prix d'Autriche dimanche.
Dans un communiqué, la Fédération internationale de l'automobile (FIA), qui a pris l'initiative de cette convocation, a précisé lundi que celle-ci faisait "suite à l'incident qui s'est produit lors du dernier tour du Grand Prix d'Autriche et aux incidents survenus lors de la cérémonie de podium".
Dimanche, à quelque mètres de l'arrivée du Grand Prix, le Brésilien Barrichello, qui avait mené toute la course à bord de sa Ferrari, a laissé passer, sur ordre de ses directeurs d'écurie, son équipier, l'Allemand Michael Schumacher afin que celui-ci, en tête du championnat du monde des pilotes, puisse marquer un maximum de points, 10 au lieu des 6 alloués à la 2e place.
Cette manoeuvre a immédiatement provoqué une bronca des spectateurs. Conspué, Schumacher a symboliquement laissé Barrichello monter sur la plus haute marche du podium et l'a désigné comme le "vainqueur moral" de la course en lui remettant la coupe destinée au gagnant.
Le jeu d'équipe de Ferrari a également été unanimement condamné comme un déni de justice sportive par l'ensemble des commentateurs et la presse mondiale dénonçait lundi l'attitude "honteuse" de la Scuderia.
La décision de Ferrari de demander au Brésilien Rubens Barrichello de laisser à l'Allemand Michael Schumacher la victoire dans le Grand Prix d'Autriche, dimanche sur le A1 Ring à Spielberg, a eu des précédents en Formule 1.
Les règlements de la FIA n'interdisent pas spécifiquement les consignes d'équipe en Formule 1. "Il est parfaitement légitime pour une équipe de décider qu'un de ses pilotes se bat pour le titre et que l'autre l'aide", a déjà statué dans le passé le Conseil mondial.
La levée de boucliers consécutive au Grand Prix d'Autriche semble néanmoins avoir convaincu la FIA qu'elle ne pouvait ignorer ces "incidents" à un moment où la Formule 1 pâtit à la fois d'une crise parmi ses parraineurs et d'une baisse d'audience des retransmissions télévisées.
La domination sans partage de Ferrari en Grand Prix depuis le début de la saison, celle notamment de Michael Schumacher, vainqueur de 5 des 6 épreuves déjà courues, explique au moins en partie cette désaffection du public.
Que, dans ce contexte, "l'ogre" allemand ait empoché une 58e victoire en Grand Prix au détriment du petit "Rubinho" qui n'en compte qu'une à son palmarès, n'a pas contribué à redorer le blason de la compétition.