Pour le vivre dans mon métier, je pense que l'on sous-estime le saut "métier" entre la maintenance d'un VT et d'un VE. En tous cas dans mon métier sur des véhicules industriels, sur les 10 dernières années la tendance est la suivante :
- la motorisation historique (le diesel) n'a cessé de voir croître son niveau de complexité (essentiellement en lien avec les équipements de dépollution)
- les motorisations alternatives ont explosé, avec chacune son lot de nouveautés / complexités / problématiques propres (hybride, GNV, électrique, hydrogène)
En conséquence, dans nos ateliers :
- le volume annuel d'heures de formation a triplé
- la technicité du métier nous a obligés à revoir fondamentalement nos grilles de salaires, indépendamment des effets post covid et de la crise du recrutement qui s'en est suivi
- pour les petites unités de maintenance, le volume de prestations sous-traitées a explosé car sauf sur les grosses unités de maintenance, on n'atteint pas la taille critique pour investir dans les outils de maintenance nécessaires, et on ne sait pas spécifier les tâches par métier (plus la BU est petite, plus l'opérateur doit être polyvalent)
La conséquence de tout ça est que le coût kilométrique de maintenance a explosé, toutes choses égales par ailleurs.
Mais j'ai conscience qu'il n'est pas raisonnable de dresser un parallèle totalement symétrique entre maintenance VL et VI.
- la motorisation historique (le diesel) n'a cessé de voir croître son niveau de complexité (essentiellement en lien avec les équipements de dépollution)
- les motorisations alternatives ont explosé, avec chacune son lot de nouveautés / complexités / problématiques propres (hybride, GNV, électrique, hydrogène)
En conséquence, dans nos ateliers :
- le volume annuel d'heures de formation a triplé
- la technicité du métier nous a obligés à revoir fondamentalement nos grilles de salaires, indépendamment des effets post covid et de la crise du recrutement qui s'en est suivi
- pour les petites unités de maintenance, le volume de prestations sous-traitées a explosé car sauf sur les grosses unités de maintenance, on n'atteint pas la taille critique pour investir dans les outils de maintenance nécessaires, et on ne sait pas spécifier les tâches par métier (plus la BU est petite, plus l'opérateur doit être polyvalent)
La conséquence de tout ça est que le coût kilométrique de maintenance a explosé, toutes choses égales par ailleurs.
Mais j'ai conscience qu'il n'est pas raisonnable de dresser un parallèle totalement symétrique entre maintenance VL et VI.